samedi 18 juin 2011

Proville et Cambrésis-L'église d'Estourmel et ses gisants


Eglise Saint-Vulgan

L'église date de 1866 et possède une particularité :
elle abrite les gisants des marquis d'Estourmel.





Elle est l'oeuvre de l'architecte Henri de Baralle particulièrement actif dans le Cambrésis :

1866, 1867, 1868 construction des églises d’Estourmel, Honnecourt, Sainte-Olle, Neuville-Saint-Rémy, Proville, Beauvois. Réparation de la chapelle du Grand Séminaire, restauration de la cathédrale


Pas difficile de trouver une ressemblance entre les églises d'Estourmel et de Proville (ci-dessus). Pourtant celle de notre commune est la reproduction de celle que dessina Henri de Baralle au 19e siècle. En effet, l'édifice précédent détruit en novembre 1917 fut reconstruit à l'identique.

En 1866, l'église d'Estourmel est détruite pour faire place à un nouveau sanctuaire, grâce à la générosité de Mme Bricout. L'édifice, percé de fenêtres géminées, est orné d'arcades romanes et pourvu d'une tour haute de 41 mètres. Au dessus du portail, les colonnettes, le tympan et l'arcade sont en pierre de Creil. A l'intérieur, les voûtes de brique en berceaux sont séparées par des arcs doubleaux.



Gisants des Marquis d'Estourmel (photos ci-dessous)
Ils se trouvent dans l'église Saint-Vulgan d'Estourmel.



En 1473, Gilles Rembold Creton d'Estourmel est gouverneur pour le roi de France de la ville de Saint-Quentin. A sa mort le 19 juillet 1522, son fils Jean lui fait élever un tombeau, surmonté de son gisant et de celui de son épouse, Elayne de Noyelles, décédée le 17 octobre 1518.
Une inscription gravée dans la pierre se termine par ces mots: "Prions Dieu pour leurs âmes". Un gantelet est sculpté aux côtés de Gilles, représenté en armes. Un lion se tient aux pieds du défunt. Elayne porte un chaperon et une cordelière et ses pieds s'appuient sur une levrette. Des armoiries parsèment les habits des deux époux dont les têtes sont séparées par un écu chargé d'une croix crételée, surmonté d'un casque.
Au cours de la Révolution, le tombeau est épargné grâce au marquis Louis d'Estourmel qui le cache dans une pièce d'eau adjacente au château de Susanne. Mme Elysabeth Terré-d'Estourmel, fille du marquis d'Estourmel a fait don des gisants à la commune.

sources : office de tourisme du Cambrésis


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